Next.js – un framework optimisé pour créer une multitudes de sites statiques avancés

Next.js – un framework optimisé pour créer une multitudes de sites statiques avancés

Un framework basé sur ReactJS permettant de gérer des contenus statiques classiques mais aussi du contenu plus dynamique

Publié le

Introduction

Ce framework est open source. Son code, disponible sur le serveur de version GitHub, est accessible à qui le souhaite.

La première version de Next.js est sortie en octobre 2016. La version en cours (13.4) date du 21 juillet 2023.

Cet outil de création de sites a été développé par l’entreprise Vercel (auparavant nommée Zeit). Celle-ci a été créé par Guillermo Rauch en 2015, également à l’origine de la célèbre librairie socket.io qui permet d’envoyer des messages en instantané à différents ordinateurs.

Nicolás Garro, arrivé dans l’entreprise en 2016, lui a donné son nom actuel. En juin 2021, la société a réalisé une levée de fonds en série C et a obtenu 102 millions de dollars. En novembre 2021, elle était cotée à 2.5 milliards de dollars (sources : Wikipedia/Vercel et Wikipedia/NextJS).

Un modèle économique équilibré

Le choix des frameworks, comme celui des langages informatiques, engage toujours un véritable débat au sein des communautés de développeurs·ses : « Le mien est plus performant / moins complexe / plus évolutif… »

Mais l’une des plus grandes craintes est la fin de maintenance d’un langage ou d’un framework. La signature d’un arrêt de mort touchant de plein fouet de nombreux services Web ou applications, qui doivent être redéveloppé·es de A à Z… au risque d’être enterré·es avec le langage ou le framework en question.

La popularité et les ressources financières sont importantes dans cette équation composant la durabilité d’un framework ou d’un langage.

Avec Vercel, il y a de quoi être tranquille. En effet, Next.js est basé sur du React Js créé et maintenu par Facebook (Meta). Javascript, le langage derrière Next et React, est utilisé dans de très nombreux sites et géré sans trop de problème par les navigateurs.

L’objet économique de Vercel consiste à apporter des solutions cloud d’hébergement de sites Web. C’est à peu près le même système qu’avec un célèbre CMS : Wordpress.

Vercel propose gratuitement l’hébergement des sites développés avec Next.js (et même d’autres frameworks), à peu près comme Wordpress. Bien entendu, cette offre d’hébergement est limitée. Par exemple, un site créé sur la plateforme portera un nom de domaine avec une extension vercel.app.

Voici l’exemple d’un site d’actualités développé avec Next.js et hébergé sur les serveurs de Vercel : https://next-news.vercel.app/

Vercel apporte une boîte à outils, un processus bien huilé pour que vos projets Next.js passent en production sans problème et en toute simplicité. Pour cela, ses équipes organisent des Keynotes (qui ne sont pas sans rappeler celles d’Apple) et soignent la documentation de Next.js dans le but d’augmenter l’adhésion des développeurs·ses.

La solution gratuite proposée par Vercel cible des projets à but non commercial et permet aux développeurs·ses de la tester, de s’entraîner, et même de s’amuser. Lorsqu’on veut passer à la vitesse supérieure, Vercel propose une offre payante pour les petites entreprises : 20$ par mois et par utilisateur·rice. Toutes les informations relatives à la tarification se trouvent sur la page dédiée : Vercel/Pricing

A noter : vous pouvez profiter du confort d’hébergement que propose Vercel, mais vous pouvez aussi vous en affranchir. La documentation est de qualité moindre pour cette manipulation, mais vous pouvez tout à fait mettre en production votre propre site Next.js sur votre serveur. Par exemple, le média du numérique responsable Les Enovateurs est développé en Next.js et hébergé sur les serveurs français d’Ikoula en VPS (serveur privé).

Tout combiné, Vercel arrive à se financer grâce à son offre d’hébergement. Ces ressources permettent de payer les employé·es, rémunérer les investisseurs·ses et améliorer Next.js. Le framework étant open source, l’entreprise peut aussi compter sur une « main d’œuvre » bénévole par le biais des contributeurs·rices.

Le framework évolue fréquemment et l’entreprise collabore avec de grands noms comme Google. Ces deux sociétés ont ainsi travaillé main dans la main afin de proposer des composants optimisés pour les robots de référencement du célèbre moteur de recherche.

Next.js comporte notamment un composant efficace de compression, conversion d’image et affichage progressif des photos. Sans parler du composant pour la gestion des liens, et un système de mise en cache des pages que l’utilisateur·rice pourrait potentiellement visiter. Résultat : des pages qui s’affichent à la vitesse de la lumière.

En résumé, Next.js est bourré de fonctionnalités optimisées et pratiques. A la clé : un site léger, fluide et rapide avec une architecture simple.

Fort de son développement, Vercel a « accueilli » son concurrent Rich Harris avec son célèbre projet Svelte : un autre framework moderne avec une approche un peu différente de Next.js.